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ʭɧ

by Magrava

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    4 Panel Digisleeve CD, reverse board, with printed inner spines.

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1.
ʭ 18:41
2.
ɧ 16:46

about

Rodolphe Loubatière - Drums
Cyril Meysson - Guitar

Label: wvsorcerer.bandcamp.com

credits

released October 28, 2019

Magrava is a noise / free improv duo formed by Cyril Meysson (guitar - also in Noyades) and Rodolphe Loubatière (drums). After the first LP "Sédition" released in 2017, a new album named "ʭɧ" is ready and it's their first release under the name MAGRAVA, the duo is officially settled.

"ʭɧ" contains two tracks with a total length of 35 minutes, "ʭ" comes with Meysson's hysteric guitar noise, enriched with the dynamic and vital percussions by Loubatière, low frenquency explosion piercing by harsh feedback, psychedelic noise wall ceremony. "ɧ" starts with a tribal druming which keeps the track as a transcendent experience. A Japanoise guitar sound revival. Hypnosis in disorder.

Phonetic album name and audiologic experimentation.Recorded at La Fabrique, Andrézieux-Bouthéon, France by Cyril Meysson and carefully mastered by noise veteran James Plotkin, "ʭɧ" will be released by WV wvsorcerer production in Digisleeve CD format and special CD + cassette package.

Cover photography & layout by 若潭 ruò tán
wvsorcerer.bandcamp.com


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Deuxième disque du duo composé de Rodolphe Loubatière et Cyril Meysson, MAGRAVA enfonce en novembre 2019 le clou de la révolte semée en 2017 sur Sédition, leur premier et époustouflant disque. Deux titres d'album aux trois syllabes chacun (un truc de journaliste raté ça), pour des pièces allongées qui elles n'ont pas de titres tangibles mais des caractères (pour ce qui de ce disque), pour mieux nous concentrer sur la musique comme disent les musiciens eux-mêmes. Quand on entend ce qu'ils envoient, on ne peut pas faire autrement que de se concentrer sur la musique. Lorsque j'évoquais en septembre dernier l'excellent disque de Spelterini (Kythibong), j'évoquais (le début de vieux que je suis) le noise massacré et possédé en mode rouleau compresseur du (vieux lui aussi forcément) groupe américain Hovercraft principalement sur leur album « Akathisia » (Mute-Blast First/1997). Nous n'en sommes pas si loin encore une fois ici dans la puissance, sur la première pièce et ce feedback de rotative en lame de fond sur une batterie qui mouline, menée à la baguette qu'elle est. Un titre qui irait bien en musique de fond d'une bande dessinée lue cet hiver « Grand Océan » de Fabien Grolleau et Thomas Brochard aux éditions Cambourakis, que je vous conseille vivement au passage. Une musique des ténèbres océaniques ou une autre idée de la collapsologie qui une fois de plus relève le défi sur le deuxième titre, de tenir en joue le free noise parfois tant convoité mais souvent raté, qui ici fait mouche. De tout feu MAGRAVA fait du bruit et le fait bien. Toujours aussi étonnant d'écouter Rodolphe jouer aussi vite et fort lorsqu'il nous habitue davantage au minimalisme le plus radical, que vous connaissez déjà vous qui lisez revue et corrigée. Disque masterisé par James Plotkin pour le label Wv Sorcerer (entre Chine et France) tiré à 100 exemplaires seulement, alors faites vite.
Cyrille Lanoë
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Larsens grondants, et c’est parti… Encore de l’impro – à deux, cette fois, guitare et batterie. Les cymbales s’en mêlent une fois que le truc commence à déborder vraiment – l’ampli, donc. Toujours difficile de dire de quoi ça peut bien parler – si ça parle de quelque chose, si ça vit autrement qu’en comblant l’absence de parole. (Ce que de toute évidence, oui, ça fait). Jamais facile à décrire sans tomber dans la vaine notation, le relevé. Alors disons : cette fois, ça part noise. Une sorte de free-noise, si ça veut dire quelque chose – on tirera les conséquences, les accointances qu’on veut en rapport au free-jazz, selon que le choix du terme nous sonne ça ou non. Selon, aussi : on prendra « noise » comme une annonce de fracas pur et simple ou quelque chose de plus ouvert. Pour ma part, je n’entends pas ici une violence – en tout cas pas l’avis, la consommation d’une destruction. Une énergie qui bouffe toute idée de structure, certes, qui attaque bien dans le vif, le dur de la matière… Mais rien qui me dicte de m’abandonner à une chute vers un quelconque fond. (Ou alors… en portant assez pour qu’on n’ait pas peur de l’impact, au bout). Difficile de ne pas entendre, aussi, que ces deux-là s’écoutent. Que sans repères posés, c’est pour autant tout autre chose qu’une surenchère mutuelle, continuelle, qui se joue, comme une sorte de concours. Tout au contraire : c’est de « l’ensemble ». Si c’est une machine, elle est transitoire – transition comme mouvement de l’un à l’autre muée en une sorte de Troisième. (Je ne vous refais pas le coup de la valeur ajoutée comptable, façon somme-des-parties-supérieure-au-total-des-termes… Je dis, plutôt, que « l’ensemble », quand ça prend, ces choses-là – l’impro, la jam, s’écouter, y aller à l’intuitive… – devient un « ensemble » nouveau, autre, pas strictement situé à la zone commun, dite « d’intersection »). Elle joue des vitesses, tiens. Je veux dire : pas seulement des variations de tempo (d’ailleurs… allez donc relever des mesures, là-dedans… Non : celle-là aussi est ouverte, se continue sans – jusqu’à ce qu’eux s’émettent, saisissent un signal… eh bien justement, de fin). Parlons plutôt de débit – le grain des conglomérats de fréquences, leur gluant, solidifié, cassant, effrité, amalgamé, mouillé… déterminant que ça semble plus ou moins filer ou se tenir dans un espace, bougeant d’un bloc avec le contour. Ce qui fait que ces deux plages – formellement descriptibles peu ou prou pareil, en même mots – ne sont pas les mêmes, bien au-delà de ce qui seraient de simple « prise untelle puis untelle bis » d’un même geste, d’une même substance. La seconde (mais au fait les gars… COMMENT VOUS PRONONCEZ ÇA ??) me semble toujours une poussé plus ascendante, la tension (avec le poids qui concomitamment se rappelle toujours plus le sol) grandissant avec l’élévation, la montée. Une sorte d’étirement-durcissement. La première me semble toujours d’une élévation, d’une évolution, d’un emplissement davantage liquide, dans toutes les (ses) directions à la fois. Je vous l’ai dit : ça vaut ce que ça vaut, ces définitions, ces descriptions d’écoute. Ça ébauche au mieux, pour qui lira, ce qui se passe pour qui écrit, pendant que qui (que ceux, qu’eux, que ça, décidément) joue. Curieusement, en parlant de jazz : j’ai cette fois de plus l’impression d’en entendre furtivement, aux dernières secondes du disque – quand la guitare « retombe » un peu en volume, que la batterie roule très distinctement. Enfin : j’ai l’impression que ce qu’ils en ont retenu se poursuit, se déroute par eux, qu’ils n’en font pas mais que ça pour ça que ça le rappelle, d’un coup (parce que « au passage », parce que ça s’en rappelle comme passage, précisément, pas comme ensemble de règles, de traits, caractéristiques ou même, plus vaguement : comme d’une « esthétique »). « Bon OK Dio mais sinon : ça raconte quoi ? ». Oh… On y revient. Et bien disons : j’aurais bien aimé y être ; ça sonne « live » sans laisser l’impression que pris hors-public c’est/on serait venu là pour rien (d’ailleurs rien n’indique qu’il s’agisse d’un enregistrement de concert – ou de sortie de résidence ou autre, ni d’ailleurs au contraire) ; c’est comme ça que ces musiques se tiennent et se meuvent – peut-être aussi en essayant (ici : en parvenant) à ne pas trop se poser la question paralysante du « comment passer ça sur un format, sur un album »… Larsens et pierrailles de l’ampli complètement tus, la batterie qui boucle seule quelque secondes, comme on disait. Et c’est fini.
Dioneo
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